Les femmes ont été largement évoquées en 2011 à la faveur des affaires DSK et Tron qui ont pointé du doigt notamment, leur vulnérabilité face aux hommes de pouvoir et au sexisme ambiant. Tous les ans, les femmes ont leur journée, mais que se passe-t-il ensuite ? Dés le lendemain ? Nul besoin d’être féministe pour constater, au travers des chiffres de la violence, qu’elle soit physique ou psychologique, que les femmes restent beaucoup plus vulnérables que les hommes. Et que cette violence est fondée sur le fait même qu’elles soient des femmes. L’O.N.U a défini ces violences, dans sa Déclaration sur l’élimination de la violence contre les femmes, adoptée en 1993 : “la violence faite aux femmes désigne tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. Ces violences comprennent : harcèlement, atteintes, agressions sexuelles et viols inceste, violences dans le couple, violences exercées à l’encontre de leur mère par leurs enfants adolescents ou adultes, harcèlement sexuel au travail, mutilations sexuelles, mariages forcés, violences liées aux intégrismes religieux, proxénétisme et prostitution, pornographie. »