Sur les 250 dossiers traités par l’association des victimes de harcèlement sexuel en 2011, une quinzaine vise en effet directement des élus. Interrogée ce lundi sur Europe 1, la porte-parole de l’association européenne des violences faites aux femmes au travail (AVFT), Marilyne Baldeck, explique en effet ce chiffre par « une histoire de pouvoir », ajoutant que « le harcèlement sexuel ce n’est pas une histoire de pulsion mais de pouvoir. Ce qui permet le passage à l’acte c’est surtout le sentiment d’impunité. »