Mme Merlo, qui a travaillé 19 ans au sein de la GRC, est la représentante des demandeurs dans la poursuite. Le tribunal doit maintenant décider s’il faut autoriser ou « certifier » cette cause comme étant un recours collectif, ce qui pourrait prendre au moins un an, a déclaré l’avocat de Vancouver David Klein, qui prépare le dossier avec l’aide d’avocats en Colombie-Britannique et en Ontario.
La poursuite ne pourra pas être entendue avant que la cour certifie qu’il s’agit bel et bien d’un recours collectif.
« C’est trop tard pour moi, mais j’espère que ce procès apportera un changement positif pour les femmes qui sont encore au sein de la GRC et pour les femmes qui en feront partie à l’avenir », a fait savoir Mme Merlon dans une déclaration écrite.
Les plaintes font état notamment d’un environnement toxique stressant, en passant par d’agressions sexuelles et et de l’incapacité de travailler.
Les femmes ont commencé à raconter leur histoire personnelle au sein de la GRC après que l’ancienne porte-parole de la force policière, Catherine Galliford, ait publiquement dévoilé ses propres expériences liées au harcèlement.